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Foire aux questions

L’énergie éolienne est aujourd’hui la 3ème source de production d’énergie en France (derrière le nucléaire et l’hydroélectricité), mais devant le gaz. C’est la seconde source d’énergie renouvelable électrique après l’hydraulique.

En 2023, la production d’électricité à partir d’énergie éolienne est de 50,8 TWh. La production éolienne a atteint des niveaux inédits au cours des mois de janvier, mars, novembre et décembre 2023 (de l’ordre de 6  TWh / mois). L’éolien a ainsi contribué à la sécurité d’approvisionnement sur l’hiver, permettant de limiter le recours aux centrales alimentées par les combustibles fossiles.

Le développement du parc éolien se poursuit, avec un rythme légèrement au-dessus de la tendance observée sur ces dernières années : 1,6 GW ont été mis en service en 2023, avec un parc terrestre installé de 1,2 GW à fin 2023 (Source RTE).

Le facteur de charge éolien moyen s’est établi à 26,2 % en 2023. Il est en hausse par rapport à 2022 (il avait atteint alors à 22,1 %). 

Ceci illustre la forte variabilité du facteur de charge de l’éolien terrestre d’une année sur l’autre en fonction des conditions météorologiques. En effet, si l’évolution du facteur de charge dépend à terme des caractéristiques des nouvelles installations (situation géographique, technologie), la variabilité d’une année sur l’autre s’explique au premier ordre par les conditions météorologiques.

Source : RTE 

Au 30 septembre 2023, le parc éolien terrestre installé en France est de 22,0 GW. La puissance des projets terrestres en cours d’instruction s’élève à 11,6 GW. La production d’électricité éolienne s’est élevée à 37,9 TWh au cours de l’année 2022, soit 8,3 % de la consommation électrique française.

La part relative de l’éolien terrestre dans la consommation électrique nationale d’électricité devrait augmenter dans les 15 années à venir pour représenter un pourcentage allant de 10 à 15% de la consommation totale (sources : France Renouvelables et ADEME).

Plusieurs constats s’imposent aujourd’hui : d’un côté, nous vivons dans une société de plus en plus énergivore, de l’autre, la communauté scientifique ne cesse d’alerter sur le réchauffement climatique et ses futures conséquences.

Or, il existe des possibilités de changer de modèle énergétique : il s’agit aujourd’hui de produire différemment, mais aussi de consommer différemment. Les solutions sont multiples. L’éolien est une des solutions aboutie, en constante évolution, qui bénéficie de vastes retours d’expériences. C’est une des réponses à privilégier face au défi climatique auquel nous sommes confrontés.

Au-delà de notre responsabilité commune à l’égard des générations futures, l’éolien représente aussi une opportunité pour la création de nouveaux métiers, de nouvelles filières et de retombées positives pour l’ensemble des territoires.

Le choix d’un site d’implantation d’éoliennes repose sur la prise en compte de nombreux critères, à la fois techniques, réglementaires, et contextuels. Un équilibre est à trouver entre :

  • Le gisement éolien (mesuré au moyen d’un mât de mesure de vent) ;
  • Les servitudes techniques (aéronautiques, hertziennes, distances aux radars) ;
  • Le cadre de vie et le patrimoine local (enjeux patrimoniaux et paysagers) ;
  • Le raccordement au réseau électrique ;
  • Les enjeux environnementaux notamment la faune et la flore ;
  • Le terroir local (relief, végétations, hydrographie, distance aux habitations, etc.)

Un vent inférieur à 10 km/h est insuffisant pour faire démarrer et tourner une éolienne. À l’inverse, un vent trop fort entraîne l’arrêt de l’éolienne, de manière à éviter tout risque de casse du matériel et des équipements et minimiser leur usure. Ces arrêts pour cause de vents forts sont peu fréquents en France métropolitaine et sont souvent automatisés : ils ne dépassent pas 10 jours par an. De plus, la plupart des éoliennes sont installées sur des sites caractérisés par des vitesses de vent en moyenne supérieures à 20 km/h.

Une éolienne peut aussi être mise volontairement à l’arrêt pendant de courtes périodes pour réaliser des opérations de maintenance. Cette indisponibilité ne représente que 1,5 % du temps, soit environ 5 jours par an.

La machine se compose de pales (3 en général) portées par un rotor et installées au sommet d’un mât vertical. Cet ensemble est fixé sur une nacelle qui abrite un générateur électrique. Le vent fait tourner les pales entre 8 et 14 tours par minute. Le générateur transforme l’énergie mécanique ainsi créée en énergie électrique. L’énergie électrique produite intègre le réseau public à partir d’un poste de livraison avant d’être redistribuée en temps réel là où la demande est la plus importante. Selon le principe du système solidaire, un équilibre est assuré par RTE et Enedis pour permettre à chacun de pouvoir bénéficier d’électricité à tout moment, même si aucune source d’électricité n’existe à proximité.

 

La zone d’étude est appelée ZIP (Zone d’Implantation Potentielle). Elle est issue d’un travail cartographique en amont des premières prises de contact sur le terrain, de manière à s’assurer au préalable qu’un projet est théoriquement envisageable.

La ZIP est définie sur la prise en compte des premières contraintes suivantes :

  • Un éloignement aux habitations et zones à usage d’habitation de 500 mètres ;
  • Un éloignement de 500 mètres aux périmètres de protection en lien avec le patrimoine (Monuments Historiques par exemple) ;
  • L’absence de zonages réglementaires au titre de l’environnement (Natura 2000 par exemple) ;
  • L’absence de servitudes radioélectriques d’ordre civil ou militaire ;
  • Une ressource suffisante en vent, basée généralement à ce stade sur les atlas météo publics.

Cela ne présume bien entendu en rien d’éventuelles autres contraintes qui pourront être identifiées lors des études de faisabilité technique et autres expertises de terrain.

 

La pose du mât de mesure est réalisée dans le cadre de l’étude de vent et dans certains cas, pour venir appuyer l’étude environnementale, en apportant un complément d’étude, notamment sur les chauves-souris.

En effet, le mât de mesure est également équipé de micros permettant d’enregistrer l’activité des chiroptères (chauve-souris) chassant à haute altitude, de manière à connaître précisément l’ensemble des espèces fréquentant le site d’étude.

 

 

Le mât de mesure est installé pendant une durée de 12 à 24 mois. Cette durée peut toutefois être allongée si les données récupérées ne sont pas suffisantes pour définir les caractéristiques techniques du projet. Les résultats de l’ensemble de ces études et les mesures relevées permettent de concevoir le futur parc éolien.

Les études d’impact regroupent l’ensemble des études menées lors du développement du projet : étude acoustique, environnementale, paysagère, patrimoniale, étude de dangers. Les études d’impact sont des études qui visent à vérifier la faisabilité du projet et déterminer toutes les sensibilités locales autour de celui-ci. Par la suite, des mesures “Éviter, Réduire, Compenser” (ERC) sont définies afin de réduire ou compenser les éventuels impacts du projet.

Les sujets analysés et traités dans les études d’impact sont définis par la réglementation des ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement) dont relèvent les éoliennes. En effet, conformément à l’article R.511-9 du Code de l’Environnement, modifié par le décret n°2011-984 du 23 août 2011, les parcs éoliens sont aujourd’hui soumis à la rubrique 2980 de la nomenclature des installations classées.

La distance minimale des 500m est réglementaire et imposée par le gouvernement. Cette distance est notamment telle qu’elle est par rapport aux potentielles nuisances sonores qu’une éolienne peut produire. Il faut aussi prendre en compte d’autres éléments à propos de ce sujet tels que l’éolienne en elle-même et sa taille, les caractéristiques du terrain (topographie, obstacles, direction et puissance du vent, positionnement des maisons par rapport aux éoliennes…) ou l’aspect global des éoliennes (design et accessoires).

Si la réglementation imposait d’être à 1000m de distance aux habitations, il serait difficile d’atteindre les objectifs nationaux en termes de production d’énergie renouvelable. 

La zone d’étude d’un projet est appelée ZIP (Zone d’Implantation Potentielle). Elle est issue d’un travail cartographique en amont des premières prises de contact sur le terrain, de manière à s’assurer au préalable qu’un projet est théoriquement envisageable.

La ZIP est définie sur la prise en compte des premières contraintes suivantes :

  • Un éloignement aux habitations et zones à usage d’habitation de 500 mètres ;
  • Un éloignement de 500 mètres aux périmètres de protection en lien avec le patrimoine (Monuments Historiques par exemple) ;
  • L’absence de zonages réglementaires au titre de l’environnement (Natura 2000 par exemple) ;
  • L’absence de servitudes radioélectriques d’ordre civil ou militaire ;
  • Une ressource suffisante en vent, basée sur les atlas météo publics et les relevés effectués par le mât de mesure.

Cela ne présume bien entendu en rien d’éventuelles autres contraintes qui pourront être identifiées lors des études de faisabilité technique et autres expertises de terrain. 

Les mesures d’accompagnement s’inscrivent dans une logique de partage de la valeur générée par le parc. Concrètement, ces mesures visent à mettre en place des actions identifiées dans le cadre de plans de biodiversité ou de sensibilisation du public à la protection de l’environnement et à la transition énergétique dans les communes concernées par le projet éolien. C’est la commune de Loguivy-Plougras qui bénéficiera directement de ces mesures et, par conséquent, tous les habitants en bénéficieront indirectement aussi.