Fin 2023, la filière éolienne employait 31 447 ETP (équivalent temps plein). C’est une augmentation de 11% des emplois entre 2022 et 2023.
Au 31 mars 2024, on estime le nombre d’éoliennes terrestres à 9 719, réparties sur 2 262 parcs, en France métropolitaine et d’Outre-Mer. Cela représente une capacité raccordée de 21 382 MW.
La production d’électricité d’origine éolienne est concentrée au sein des régions Nord et Est de la France. Voici la puissance raccordée (en MW) par région au 31 décembre 2023).
Source : https://www.france-renouvelables.fr/wp-content/uploads/2024/09/2024_ObsEOL-EncreNous-web_2024-09-14.pdf
L’énergie éolienne est aujourd’hui la troisième source de production d’énergie en France (derrière le nucléaire et l’hydroélectricité), mais devant le gaz. C’est la seconde source d’énergie renouvelable électrique après l’hydraulique.
En 2023, la production d’électricité à partir d’énergie éolienne est de 50,8 TWh. La production éolienne a atteint des niveaux inédits au cours des mois de janvier, mars, novembre et décembre 2023 (de l’ordre de 6 TWh / mois). L’éolien a ainsi contribué à la sécurité d’approvisionnement sur l’hiver, permettant de limiter le recours aux centrales alimentées par les combustibles fossiles.
Le développement du parc éolien se poursuit, avec un rythme légèrement au-dessus de la tendance observée sur ces dernières années : 1,6 GW ont été mis en service en 2023, avec un parc terrestre installé de 1,2 GW à fin 2023 (Source RTE).
Le facteur de charge éolien moyen s’est établi à 26,2 % en 2023. Il est en hausse par rapport à 2022 (il avait atteint alors à 22,1 %).
Ceci illustre la forte variabilité du facteur de charge de l’éolien terrestre d’une année sur l’autre en fonction des conditions météorologiques. En effet, si l’évolution du facteur de charge dépend, à terme, des caractéristiques des nouvelles installations (situation géographique, technologie), la variabilité d’une année sur l’autre s’explique au premier ordre par les conditions météorologiques.
Source : RTE
Au 30 septembre 2023, le parc éolien terrestre installé en France est de 22,0 GW. La puissance des projets terrestres en cours d’instruction s’élève à 11,6 GW. La production d’électricité éolienne s’est élevée à 37,9 TWh au cours de l’année 2022, soit 8,3 % de la consommation électrique française.
La part relative de l’éolien terrestre dans la consommation électrique nationale d’électricité devrait augmenter dans les 15 années à venir pour représenter un pourcentage allant de 10 à 15% de la consommation totale (sources : France Renouvelables et ADEME).
Plusieurs constats s’imposent aujourd’hui : d’un côté, nous vivons dans une société de plus en plus énergivore, de l’autre, la communauté scientifique ne cesse d’alerter sur le réchauffement climatique et ses futures conséquences.
Or, il existe des possibilités de changer de modèle énergétique : il s’agit aujourd’hui de produire différemment, mais aussi de consommer différemment. Les solutions sont multiples. L’éolien est une des solutions aboutie, en constante évolution, qui bénéficie de vastes retours d’expériences. C’est une des réponses à privilégier face au défi climatique auquel nous sommes confrontés.
Au-delà de notre responsabilité commune à l’égard des générations futures, l’éolien représente aussi une opportunité pour la création de nouveaux métiers, de nouvelles filières et de retombées positives pour l’ensemble des territoires.
Le choix d’un site d’implantation d’éoliennes repose sur la prise en compte de nombreux critères, à la fois techniques, réglementaires, et contextuels. Un équilibre est à trouver entre :
Un vent inférieur à 10 km/h est insuffisant pour faire démarrer et tourner une éolienne. À l’inverse, un vent trop fort entraîne l’arrêt de l’éolienne, de manière à éviter tout risque de casse du matériel et des équipements et minimiser leur usure. Ces arrêts pour cause de vents forts sont peu fréquents en France métropolitaine et sont souvent automatisés : ils ne dépassent pas 10 jours par an. De plus, la plupart des éoliennes sont installées sur des sites caractérisés par des vitesses de vent en moyenne supérieures à 20 km/h. Une éolienne peut aussi être mise volontairement à l’arrêt pendant de courtes périodes pour réaliser des opérations de maintenance. Cette indisponibilité ne représente que 1,5 % du temps, soit environ 5 jours par an.
La France peut être découpée en plusieurs zones géographiques avec des régimes de vent différents. Lorsque le vent est faible dans une zone, il peut rester élevé dans une autre. Les zones terrestres régulièrement et fortement ventées se situent sur la façade ouest du pays, de la Vendée au Pas-de-Calais, en vallée du Rhône et sur la côte languedocienne.
Les nouvelles éoliennes plus performantes, dites « toilées »*, peuvent être installées sur des sites aux vitesses de vent plus faibles. Les améliorations technologiques actuelles et à venir vont permettre de valoriser une plus grande part de la ressource en vent de la France.
* Les éoliennes toilées disposent d’un rotor de plus grand diamètre et de pales plus longues qui balayent une plus grande surface.
Les éoliennes fonctionnent à des vitesses de vent généralement comprises entre 10 et 90 km/h. Un système permet d’orienter la nacelle afin que le rotor soit toujours face au vent.
Les pales de l’éolienne captent la force du vent et font tourner un axe (le rotor) de 10 à 25 tours par minute. L’énergie mécanique ainsi créée est transformée en énergie électrique par un générateur situé à l’intérieur de l’éolienne, dans la nacelle. Cette électricité est ensuite convertie pour être injectée dans le réseau électrique par des câbles sous-terrains.
L’énergie électrique produite intègre le réseau public à partir d’un poste de livraison avant d’être redistribuée en temps réel là où la demande est la plus importante. Selon le principe du système solidaire, un équilibre est assuré par RTE et Enedis pour permettre à chacun de pouvoir bénéficier d’électricité à tout moment, même si aucune source d’électricité n’existe à proximité.
La zone d’étude est appelée ZIP (Zone d’Implantation Potentielle). Elle est issue d’un travail cartographique en amont des premières prises de contact sur le terrain, de manière à s’assurer au préalable qu’un projet est théoriquement envisageable.
La ZIP est définie sur la prise en compte des premières contraintes suivantes :
Cela ne présume bien entendu en rien d’éventuelles autres contraintes qui pourront être identifiées lors des études de faisabilité technique et autres expertises de terrain.
La pose du mât de mesure est réalisée dans le cadre de l’étude de vent et dans certains cas, pour venir appuyer l’étude environnementale, en apportant un complément d’étude, notamment sur les chauves-souris.
En effet, le mât de mesure est également équipé de micros permettant d’enregistrer l’activité des chiroptères (chauves-souris) chassant à haute altitude, de manière à connaître précisément l’ensemble des espèces fréquentant le site d’étude.
Le mât de mesure est installé pendant une durée de 12 à 24 mois. Cette durée peut toutefois être allongée si les données récupérées ne sont pas suffisantes pour définir les caractéristiques techniques du projet. Les résultats de l’ensemble de ces études et les mesures relevées permettent de concevoir le futur parc éolien.
Les études d’impact regroupent l’ensemble des études menées lors du développement du projet : étude acoustique, environnementale, paysagère, patrimoniale, étude de dangers. Les études d’impact sont des études qui visent à vérifier la faisabilité du projet et déterminer toutes les sensibilités locales autour de celui-ci. Par la suite, des mesures “Éviter, Réduire, Compenser” (ERC) sont définies afin de réduire ou compenser les éventuels impacts du projet.
Les sujets analysés et traités dans les études d’impact sont définis par la réglementation des ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement) dont relèvent les éoliennes. En effet, conformément à l’article R.511-9 du Code de l’Environnement, modifié par le décret n°2011-984 du 23 août 2011, les parcs éoliens sont aujourd’hui soumis à la rubrique 2980 de la nomenclature des installations classées.
La distance minimale des 500 mètres est réglementaire et imposée par le gouvernement. Cette distance a été fixée par rapport aux potentielles nuisances sonores qu’une éolienne peut produire. Lors du développement d’un projet éolien, d’autres éléments sont également pris en compte : la taille de l’éolienne, les caractéristiques du terrain (topographie, obstacles, direction et puissance du vent, positionnement des maisons par rapport aux éoliennes…) ou l’aspect global des éoliennes (design et accessoires).
Si la réglementation imposait d’être à 1000 mètres de distance aux habitations, il serait difficile d’atteindre les objectifs nationaux en termes de production d’énergie renouvelable.
La zone d’étude d’un projet est appelée ZIP (Zone d’Implantation Potentielle). Elle est issue d’un travail cartographique en amont des premières prises de contact sur le terrain, de manière à s’assurer au préalable qu’un projet est théoriquement envisageable.
La ZIP est définie sur la prise en compte des premières contraintes suivantes :
Cela ne présume bien entendu en rien d’éventuelles autres contraintes qui pourront être identifiées lors des études de faisabilité technique et autres expertises de terrain.
Les mesures d’accompagnement s’inscrivent dans une logique de partage de la valeur générée par le parc. Concrètement, ces mesures visent à mettre en place des actions identifiées dans le cadre de plans de biodiversité ou de sensibilisation du public à la protection de l’environnement et à la transition énergétique dans les communes concernées par le projet éolien. C’est la commune de Loguivy-Plougras qui bénéficiera directement de ces mesures et, par conséquent, tous les habitants en bénéficieront indirectement aussi.
L’installation de centrales agrivoltaïques présente plusieurs avantages cruciaux pour l’élevage :
Les cultures bénéficient également de nombreux avantages grâce aux centrales agrivoltaïques :
Les centrales agrivoltaïques offrent de nombreux avantages pratiques et économiques pour les agriculteurs :
Les centrales agrivoltaïques apportent des avantages significatifs aux territoires où elles sont implantées :
Oui, ils sont recyclés en France. On considère aujourd’hui que 95 % des matériaux d’un panneau solaire sont recyclables. C’est l’éco-organisme SOREN qui est agréé par les pouvoirs publics pour la collecte et le traitement des panneaux photovoltaïques usagés en France.
Non, la technologie silicium utilisée aujourd’hui ne permet pas de récupérer les reflets du soleil transmis par la lune. Même si l’on pouvait récupérer un semblant de puissance, celle-ci serait infime comparé à ce qui pourrait être produit en une journée.
Source : www.lesolairepourtous.fr/faq/
Oui, il y a une différence entre les deux types de panneaux :
Le type de panneaux utilisé pour les projets Gascogne seront de type photovoltaïque.
Un parc solaire photovoltaïque a une durée de vie comprise entre 20 et 30 ans. Lorsque le projet arrive en fin d’exploitation, une réflexion est menée pour décider si celui-ci doit être entièrement démantelé, ou s’il est pertinent de renouveler les équipements pour prolonger sa durée de vie.
La notion d’agrivoltaïsme se réfère à la synergie entre une production agricole et d’une production d’énergie photovoltaïque, coexistant sur une même emprise foncière dans l’intérêt des agriculteurs et du territoire. L’activité agricole doit rester l’activité principale, alors que celle de production d’électricité est secondaire.
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